Sommet européen sur le report du Brexit






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Pourquoi un sommet européen ?
Les 27 de l’Union européenne devraient une nouvelle fois convenir d’un report du Brexit, assorti de conditions et dont la durée reste toutefois à déterminer, lors d’un sommet extraordinaire mercredi à Bruxelles, afin d’écarter le spectre d’un «no deal».
Le premier délai accordé par l’UE à Theresa May, du 29 mars au 12 avril, n’a pas porté ses fruits: le Royaume-Uni n’est toujours pas en position de ratifier le traité de retrait négocié entre Bruxelles et Londres.
Donald Tusk rencontrera Mme May en tête à tête juste avant l’ouverture, mercredi vers 17H30. Redoutant un «Brexit sans accord accidentel» et soucieux d’éviter des «sommets Brexit à répétition», le Polonais avance l’idée d’une «prolongation flexible, qui ne durerait que le temps nécessaire et pas plus d’un an». Elle pourrait ainsi être interrompue dès ratification de l’accord de retrait par les deux parties.
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Opération saboter les élections européennes
C’est la stratégie du cheval de Troie: des Brexiters comptent se faire élire aux élections européennes si elles ont lieu au Royaume-Uni en mai pour siéger au Parlement européen et saboter, de l’intérieur, son travail.
L’image, évoquée par le député conservateur europhobe Mark Francois, renvoie à la ruse de guerre du Grec Ulysse, qui parvint à prendre la ville de Troie après s’y être introduit, accompagné d’autres guerriers, caché dans un grand cheval de bois présenté comme un cadeau aux Troyens.
«Si nous restons dans l’UE contre notre volonté, démocratiquement exprimée, parce que certains dans l’UE espère que nous changerons d’avis... Ils vont le regretter», a déclaré mardi Mark Francois lors d’une conférence de partisans du Brexit, à Londres, trois ans environ après le référendum de juin 2016 ayant décidé de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
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Aux dernières nouvelles, participeront à la réunion organisée par la BE des pays "les plus concernés" par un no deal #Brexit : FRA, NL, DK, SV et, si l'agenda le permet à @LeoVaradkar , IRL. La rencontre aura finalement bien lieu au palais d'Egmont, médiatisation garantiepar Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 8:25:40 AM
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Commentaire d'un diplomate européen de haut niveau sur la réunion 'belge": "il ne faut pas y voir rien d'exceptionnel, la BE avait déjà organisé une rencontre la veille d'un autre sommet"par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 8:28:02 AM
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Commentaire d'un autre diplomate eur de haut niveau: "Comme l'UE est en Belgique, on a l'habitude de ne pas la critiquer. Tout ce qui peut aider un groupe de pays à oeuvrer au consensus est bienvenu".par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 8:29:58 AM
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Question au même diplomate: "Oui mais la BE dit qu'il ne s'agit pas d'une réunion destinée à préparer la décision du sommet à 27?" Réponse du diplo: il lève les yeux au ciel...par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 8:31:28 AM
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Merkel et Macron se rencontrent pour trouver un compromis
Angela Merkel et Emmanuel Macron vont se retrouver avant le sommet de l’Union européenne mercredi pour trouver un compromis sur le délai à accorder au Royaume-Uni pour sortir de l’UE.
«
Il y aura aujourd’hui, avant le conseil européen, une rencontre entre moi et le président français pour accorder encore nos positions, et je pense que nous arriverons à un résultat aujourd’hui qui ne sera pas mis en échec par un désaccord franco-allemand
», a dit la chancelière devant les députés allemands.
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Les chefs de gouvernement feraient bien de lire les traités qu'ils appliquent. L'article 50 sur le #Brexit ne perme… twitter.com/i/web/status/1…
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Brexit: l’UE et le Royaume-Uni, condamnés l’un à l’autre?
plus.lesoir.be/217644/article…par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 1:31:50 PM -
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Tout juste déployé sur l’immeuble Charlemagne, face au Berlaymont. Assez justement dit, je trouve... https://pbs.twimg.com/media/D3zD3RvX4AID_J7.jpg
par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 2:17:49 PM -
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"Rien n'est acquis, et en particulier quand j'entends les rumeurs d'extension longue" prévient @EmmanuelMacron à son arrivée au sommet #Euco #Brexit https://pbs.twimg.com/media/D3zYkGcXkAEVzSU.png
par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 3:48:18 PM -
Echo de la réunion organisée par la BE des "pays les + concernés" par un #Brexit dur: 1 Discuté douane, agence médicaments, contrôles frontaliers, secteur agri-alimentaire 2 Les 6 pays ont convenu de renforcer les échanges d'infos en tant que pays frontalierspar Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 3:53:26 PM
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"Long or short extension : I have an open mind" says @LeoVaradkar #Brexit https://pbs.twimg.com/media/D3za15FX4AEwOE4.png
par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 3:58:24 PM -
"I'm not fed up. (..) I never give up hope that certain politicians in London think about the future of their country." says @Xavier_Bettel arriving to #Brexit summit;. But he admitted he's still "awaiting Godot, whom I hope to meet some day" https://pbs.twimg.com/media/D3zg5DhWkAAMcMp.png
par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 4:25:36 PM -
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Brexit
: plusieurs réunions entre dirigeants européens avant le début du sommet
Plusieurs rencontres entre différents dirigeants de l’Union européenne ont précédées la réunion à laquelle ils participent tous ce mercredi soir pour décider d’un éventuel report du Brexit.
La Première ministre britannique Theresa May souhaite d’obtenir un nouveau report du Brexit auprès des 27 autres dirigeants européens pour quitter l’Union européenne «le plus tôt possible».
En début d’après-midi, le Premier ministre Charles Michel avait invité au Palais d’Egmont les cinq dirigeants européens des pays qui seront les plus concernés par un «
no deal
». Cette une réunion de coordination sur le Brexit avant de rejoindre les autres dirigants de l’Union européenne a permis aux six dirigeants de discuter d’éventuels problèmes douaniers, phyto-sanitaires, de contrôles aux frontières ainsi que des secteurs agricole et alimentaire, en cas de Brexit sous quelque forme qu’il prenne.
Les Premiers ministres néerlandais, danois, suédois et irlandais ainsi que le président français se sont engagés à coopérer plus intensément encore dans l’échange d’informations, a indiqué un porte-parole de Michel à l’issue de cette réunion.
Angela Merkel et Emmanuel Macron se sont également retrouvés avant le sommet de l’Union européenne pour trouver un compromis sur le délai à accorder au Royaume-Uni pour sortir de l’Union européenne.
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En attendant le verdict de ce sommet européen, (re)lisez l'édito de Jurek Kuczkiewicz:
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par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 7:37:45 PM
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My hunch: a 6 month extension that ends before the change of Commission in November. Macron halves the one-year del… twitter.com/i/web/status/1…
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I'm blue da ba dee da ba daa, da ba dee da ba daa, da ba dee da ba daa,
#Brexit https://pbs.twimg.com/media/D30PNsOWsAUWTGx.jpg -
„Il n’y a pas de romantisme du no deal. Mais on ne peut pas tout sacrifier pour éviter le no deal, ce ne serait pas correct” dit une source Elysée, sans s’avancer sur le débat en cours entre les 27.par Jurek Kuczkiewicz par le biais de twitter 4/10/2019 8:27:32 PM
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Hearing from UK Government sources a delay until October 31 with a review date in June is a ‘pretty good outcome’ f… twitter.com/i/web/status/1…
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#Brexit : prolongation jusqu'au 31 octobre avec point durant le sommet européen 20 et 21 juin #RoyaumeUni doit parti… twitter.com/i/web/status/1…
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Brexit: l’UE donne six mois de plus au Royaume-Uni pour réussir sa sortie
Les dirigeants européens et Theresa May sont tombés d’accord dans la nuit de mercredi à jeudi pour un report du Brexit pouvant aller jusqu’au 31 octobre, écartant provisoirement le spectre d’une séparation brutale, à l’issue d’un sommet tendu à Bruxelles.Le compromis est intervenu à la veille du 12 avril, la date butoir pour le retrait britannique décidée au cours d’un précédent sommet, et qui risquait de devenir celle d’un divorce sans accord après plus de 40 ans d’une union tourmentée.
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La position de la France pour un report court soutenu par la Belgique
Le président français Emmanuel Macron a salué l’accord des 27 comme «le meilleur compromis possible», qui a «permis de préserver l’unité des 27». «La butée du 31 octobre nous protège» car c’est «une date clé, avant l’installation d’une nouvelle Commission» européenne, a expliqué le chef d’Etat français.
«Il y a eu des sensibilités différentes» parmi les 27, dont une bonne partie souhaitaient «une extension longue», de l’ordre d’un an, a reconnu Emmanuel Macron.
Il a indiqué «assumer» ce «rôle de clarté» et de «fermeté», en soulignant qu’il n’aurait pas «été logique» de «donner une extension longue» aux Britanniques. Il s’agit, a-t-il expliqué, de «respecter le vote britannique» en faveur d’une sortie de l’Union européenne, et «de ne pas entraver le bon fonctionnement de l’UE».
L’Elysée a précisé que sa position de fermeté avait été soutenue par la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne et Malte.
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Theresa May veut quitter l'UE le 22 mai
Malgré le nouveau report du Brexit au 31 octobre, le Royaume-Uni peut encore quitter l’Union européenne le 22 mai, a déclaré la Première ministre Theresa May lors d’une conférence de presse à Bruxelles dans la nuit de mercredi à jeudi.
«Si nous arrivons à trouver un accord maintenant (...) nous pouvons encore sortir le 22 mai», a déclaré Mme May, en référence aux députés britanniques qui ont jusqu’ici rejeté l’accord de divorce qu’elle a conclu avec Bruxelles ainsi que toutes les alternatives qui leur ont été proposées.
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Trump trouve l'Union européenne «si dure» avec le Royaume-Uni
Le président américain Donald Trump a déploré mercredi que l’UE soit «si dure» avec le Royaume-Uni dans un tweet. Il a ensuite tourné son attention sur le conflit commercial en cours entre Washington et l’Europe en disant: «L’UE est également un partenaire commercial brutal avec les Etats-Unis, ce qui va changer».
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1116172224459882496 -
L'unité des 27 a été préservée, selon Charles Michel
Les Vingt-Sept ont fait preuve dans la nuit de mercredi à jeudi d’une «très grande unité» pour proposer la nouvelle date limite du Brexit au 31 octobre, a affirmé le Premier ministre belge Charles Michel. La différence de points de vue s’est seulement marquée sur la manière d’atteindre l’objectif d’une réduction du risque d’un Brexit dur, entre partisans d’un report long ou court, a assuré le chef du gouvernement belge.
«Il n’y a certainement pas eu d’irritation contre personne, ce fut une réunion sereine», a-t-il répondu aux journalistes, alors que le président français Emmanuel Macron avait adopté une ligne relativement dure pour s’opposer à un long report pourtant défendu par une majorité d’Etats membres.
Michel s’est réjoui des garanties inscrites dans les conclusions du sommet pour réduire les risques de perturbation des institutions européennes par les autorités britanniques. «Des informations techniques et juridiques apportées par la Commission ont montré que les possibilités pour le Royaume-Uni de prendre en otage les institutions de l’Union sont très réduites. Mais nous devrons rester attentifs», a-t-il commenté.
Il relève notamment l’engagement de coopération loyale exigé du Royaume-Uni dans les traités ainsi que la possibilité pour les Vingt-Sept de discuter sans Londres de sujets qui entreront en vigueur après la date du Brexit, comme le budget pluriannuel ou l’avenir de l’Union.
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Le Royaume-Uni votera-t-il aux prochaines élections européennes? La question a été évoquée lors du sommet européen: toutes les explications.