La conférence de presse vient de débuter.
"Nous n'avons pas pris la décision que nous pensions prendre. La situation reste particulièrement délicate", explique Alexander De Croo.
"Ce serait insensé, irréfléchi, et irresponsable, c'est pour ça que le Comité de concertation a décidé d'être prudent et de prendre un temps mort d'une semaine pour évaluer la situation".
"Nous faisons tout pour éviter de perdre ce que nous avons réalisé ces dernières semaines", continue le Premier ministre.
"Je comprends que cela est une douche froide, et j'aurais préféré annoncer une autre décision aujourd'hui. Je suis convaincu que le moment d'assouplir n'est pas éloigné."
"Je suis conscient que l'année dernière était une année éprouvante. Je sais que cela affecte notre moral, notre endurance et notre courage. Je sais qu'un grand nombre de personnes sont en difficulté".
"La perspective de boire un verre, de faire du sport, de profiter de la culture, ce moment viendra et n'est plus si loin. Ce moment viendra, à une condition : soyez prudents".
"C'est une responsabilité commune, et c'est en prenant cette responsabilité que nous retrouverons cette liberté que nous espérons tous avoir"
"Sommes nous entrés dans la troisième vague? Ou est-ce des données qui vont rester stables dans les prochains jours? Aujourd'hui, nous ne sommes pas capables de dire si nous sommes dans la 3e vague ou pas. Si c'est le cas, il s'agit d'une exponentielle, et cela va augmenter très vite", explique Elio Di Rupo.
Pour ce qui concerne la Wallonie, qu'en est-il du couvre-feu? "Nous ne demanderons pas de renouveler les arrêtés", a expliqué Elio Di Rupo. Le couvre-feu sera donc étendu de minuit à 5h00 dès le premier mars en Wallonie. Il courait jusqu'à présent de 22h00 à 6h00.
En Région bruxelloise, "par rapport aux règles, nous ne changerons aucune d'entre elles", explique le ministre-président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort. Le couvre-feu restera donc d'application de 22 heures à 6 heures en Région bruxelloise.