Vanaken: "Mes ambitions? Je suis très heureux de ma situation à Bruges. C'est le bon projet pour moi en ce moment".
Vanaken: "Mon ambition n'est pas de partir à l'étranger, même en profitant de cet Euro".
Vanaken: "Ne pas pouvoir revoir sa famille après tant de temps, ce n'est pas plaisant. Mais moi, j'ai toujours eu la chance d'avoir ma famille à proximité vu que nous habitons tous en Belgique".
Fin de la conférence de presse de Hans Vanaken.
Nous attendons à présent Thomas Meunier.
Changement de programme: Meunier viendra après l'entraînement.
Thomas Meunier est arrivé.
La conférence de presse débute.
"Il y a une pression positive constante. C'est un peu un tournoi à la mort subite. Bref, il y a de l'excitation".
"J'aurais aimé jouer avec Wilmots, c'était un exemple en équipe nationale. Mon grand-père était un grand fan de Verheyen. Et moi aussi. Et puis Philippe Albert, pour avoir un compatriote luxembourgeois à mes côtés".
"La blessure de Castagne? Ma préparation était optimale. Vu le peu de temps de jeu à Dortmund, je me devais de donner plus. Ce qui lui est arrivé est malheureux. C'est un triste façon de sortir de l'équipe".
"On a pu voir qu'on pouvait compter sur moi".
"Castagne a dû être assailli de messages et de coups de fil. Sa copine m'a répondu. Je ne doute pas de lui: il reviendra 20 fois plus fort qu'avant".
"L'important, c'est de jouer. On a un groupe quantitativement et qualitativement intéressant. On a tous une doublure quasiment égale".
"Dans un tournoi, il ne faut pas calculer. La priorité était d'être premier de groupe. On est super efficace et on ne loupe pas beaucoup d'occasions".
"Les retours d'Eden, Axel et Kevin sont importants. L'équipe est tout à fait prête. On peut affronter n'importe qui avec enthousiasme".
"La soirée? On va taper la carte comme tous les soirs, avec un petit café ou un jus d'orange. Le groupe est soudé et on préfère les activités au fait de rester dans sa chambre. Le tout en ayant un oeil sur nos futurs adversaires".
"Notre adversaire en 8es? Peu importe. Gagner cet Euro aurait plus de valeur que le fait de gagner la dernière Coupe du monde. En effet, le niveau est plus relevé".
"Le drapeau arc-en-ciel? Les idées moyenâgeuses ont fait leur temps. C'est regrettable ce qui se passe, notamment au niveau des personnes décisionnaires. Une pancarte contre le racisme ne suffit pas. Certains ont peur de se mouiller. C'est en prenant des décisions fortes que nous pourrons faire changer les choses".
"Le problème, c'est la mentalité. Je déconseille les footballeurs homosexuels de faire leur coming -ut car les gens sont stupides. Les mentalité ne sont pas assez développées".
- "Je n'ai jamais joué avec une personne homo. Peut-être parce qu'elles ne l'ont pas révélé".
"Face au Danemark, notre entame de match était mauvaise. Un simple Skype de 5 minutes avec lui leur a permis de jouer à fond. Mais ils n'ont pas su tenir sur la longueur".
"L'Italie me plaît énormément dans ce tournoi. Les Hollandais aussi. Et puis, il y a toujours l'Allemagne, la France, l'Espagne qui manque un peu de chance pour le moment. Il est quasi impossible de dire qui va gagner le tournoi à l'heure actuelle".
"La France en 8e? Quel que soit notre adversaire, il faudra tout donner".
"Je trouve que notre jeu s'adapte à a situation. On l'a vu face au bloc finlandais. Notre qualité, c'est cette capacité d'adaptation".
"Eden Hazard ? Il vient de jouer son premier match complet depuis plusieurs mois. Mais il n'a pas besoin de déclic, juste de rythme. Il retrouve ses sensations, il met beaucoup d'entrain. Le talent est inné, il l'a. Reste à l'exploiter à 100%. Mais c'est une question de rythme. Plus on avance, plus on devrait voir un bon Eden".
"L'enchaînement des matches? C'est une habitude quand on regarde notre saison en championnat".
"L'absence du family day? On réussit à faire la différence entre pro et privé. C'est un rêve pour tous ce tournoi international. Avec la technologie, on sait avoir des contacts avec nos familles".
"Cette saison, je n'ai pas vu le Meunier que j'ai l'habitude de voir à Dortmund".
"Avec la France, ça se taquine sur les réseaux sociaux. Qui aime bien châtie bien. Ca me plaît de les chercher un petit peu. Ils sont assez sensibles, et nous aussi. Et certains journalistes aiment faire le show. Avec l'Allemagne, on s'envoie aussi des messages. Mais ça reste de la pure camaraderie".
"Pour l'instant, je n'ai pas encore reçu de carte jaune. Mais si c'est une faute nécessaire, je la ferai".
"Si j'avais joué la demi-finale, on serait champion du monde (rire). La France était au-dessus de nous sur ce match".
Fin de la conférence de presse de Thomas Meunier.