La perquisition menée dans le cadre du volet belge de l’enquête concernant les attentats de Paris, mardi après-midi à Forest, a indiqué le parquet fédéral.
La rue du Dries a été fermée à la circulation.
On ignore encore quel type d’arme l’auteur a utilisé.
Le bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels, qui se trouve actuellement à l'intérieur du périmètre de sécurité, confirme bien la fusillade. Le nombre d'auteurs en fuite n'est pas déterminé, à ce stade, a-t-il dit.
Selon Belga, il y aurait un deuxième policier légèrement blessé.
Deux écoles et crèches bouclées
L’école de La Cordée (rue du Dries nº 27), la crèche Le Dries (située au nº 17), la crèche les p’tits Matelots (rue de la Station nº 19), l’école néerlandophone De Wereldbrug (rue de Hal nº34) et les pavillons Bempt sont actuellement bouclés. Les élèves sont retranchés et en sécurité, insiste le cabinet du bourgmestre de Forest.
Les parents sont actuellement reçus dans la salle du Collège (rue Saint-Denis nº 14). Les parents des enfants concernés peuvent contacter le cabinet du bourgmestre au 02/370.22.10.
Les autres établissements ne sont pas concernés par ces mesures de sécurité.
Selon les dernières informations, il y a trois policiers fédéraux légèrement blessés. Deux lors d'une première fusillade, un troisième juste après lors d'une seconde rafale.
La police demande actuellement aux personnes sur place de ne pas filmer et de ne pas prendre de photos.
Une importante mobilisation policière est en cours.
Le périmètre de sécurité a été repoussé jusqu'à la chaussée de Neerstalle. La foule a été priée de reculer derrière les véhicules des forces de l'ordre.
Selon BFMTV, il y aurait des policiers français présents sur place également.
D'après iTélé, la perquisition à Bruxelles était une opération conjointe avec la police française. Des enquêteurs de la Crim' sont sur place.
Selon la RTBF, les premiers coups de feu en direction des policiers ont été tirés à travers la porte de l'habitation qu'ils étaient venus perquisitionner.
Cet appartement "était censé être vide" selon la RTBF qui cite une source au parquet de Bruxelles. La police voulait vérifier cette adresse dans la cadre de l'enquête sur les attentats de Paris. Les enquêteurs ne s'attendaient pas à une réplique aussi violente.
Un ou plusieurs individus sont toujours retranchés dans une habitation située rue du Dries, indique le bourgmestre de Forest Marc-Jean Ghyssels à une journaliste du Soir présente sur place.
Le bourgmestre de Forest envisage d'évacuer les écoles et crèches qui ne sont pas directement située dans la rue du Dries, où la fusillade a eu lieu
Jan Jambon confirme que des policiers français faisaient partie de l'opération mais que les trois policiers légèrement blessés sont de nationalité belges.
Témoignage d'une habitante sur place: "Il y a un hélicoptère qui tourne, on voit des policiers avec des boucliers, d'autres sont en civil avec des armes"
Selon la VRT, l'un des auteurs de la fusillade aurait été neutralisé. Pas plus d'information pour le moment.
Le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve: «Dans le cadre d’une perquisition, une équipe composée de policiers belges et de Français sont intervenus et ont essuyé des coups de feu, des tirs d’armes lourdes visiblement, mais je suis extrêmement prudent sur les circonstances. Prudent parce qu’il y a une action en cours et je ne ferai pas d’autre commentaire que de confirmer que cela s’est bien produit»
Le Premier ministre Charles Michel suit les événements à Forest de «très près», en compagnie des ministres de l’Intérieur Jan Jambon et de la Justice Koen Geens, a-t-on appris à son cabinet. Aucune décision n’a encore été prise, mais le Premier ministre pourrait convoquer une réunion du Comité national de sécurité.
Le Centre de crise du ministère de l’Intérieur suit également les événements, mais aucune mesure de sécurité particulière n’a encore été prise.
Le parquet ne confirme pas l'interpellation d'un suspect. Il s'agit d'une rumeur.
La crèche les p’tits Matelots (rue de la Station nº 19) est en cours d'évacuation. Les enfants quittent l'établissement au compte-goutte.
Selon une source policière côté français, l'opération antiterroriste ne ciblait pas Salah Abdeslam.