Le programme

Dès 9h, rassemblement au carrefour de l’Europe pour des animations organisées par le collecti.e.f 8 maars, à Bruxelles.

A 12h30, une action des travailleuses du commerce aura lieu à la place Rogier, à Bruxelles.

A 14h, toutes les femmes sont invitées à faire du bruit où qu’elles se trouvent.

14h30, à Liège, une «cycloparade» féministe démarrera. Des animations sont prévues toute la journée.

17h , marche des femmes, départ de la gare Centrale.

La collecte des sacs poubelle est perturbée en Région bruxelloise ce vendredi en raison de la grève des femmes, en cette Journée internationale des droits des femmes, indique Bruxelles-Propreté.

Les tournées des sacs blancs et jaunes sont concernées dans les communes d’Anderlecht, Berchem, Evere, Ganshoren, Jette, Koekelberg, Molenbeek, Neder-Over-Heembeek et Haren, Saint-Gilles, Schaerbeek, Woluwe-Saint-Pierre et enfin Woluwe-Saint-Lambert.

Les habitants dont les sacs n’auront pas été repris doivent les représenter aux collectes suivantes, soit le 12 mars pour les sacs blancs et le 15 mars pour les sacs jaunes.

Les recypark ne souffrent eux d’aucune perturbation.

Entre 50 et 100 étudiants et chercheurs, majoritairement des femmes, se sont rassemblés vendredi à 12h30, sur le campus de l’Université libre de Bruxelles (ULB) à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes.

Lors du rassemblement proprement dit, des chercheuses ont témoigné d’abus d’autorité et de comportements sexistes à leur égard de la part de leurs promoteurs de thèse. Une chercheuse en sciences a notamment parlé du manque de considération dont elle a été victime en tant que femme en comparaison à l’écoute réservée à son alter ego masculin et de remarques sexistes sur le physique de femmes. Il a également été question de la difficulté pour les femmes d’oser parler en public et de la culpabilité ressentie lorsque la répartie manque au moment d’une attaque discriminante.

Environ 500 personnes ont manifesté vendredi après-midi dans les rues de Louvain-la-Neuve pour dénoncer les discriminations multiples dont les femmes sont victimes en Belgique et dans le monde. Plusieurs associations avaient appelé à cette marche à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Un collectif, composé des membres du Kot à projet L’Angela, du Collectif des femmes, de l’Assemblée générale des étudiants de Louvain-la-Neuve (AGL) et des jeunes PTB, ont déposé deux cahiers de revendications. Le premier à l’attention de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) - dont le recteur et plusieurs responsables participaient à la marche - et le second pour les autorités communales d’Ottignies Louvain-la-Neuve.

Dans la bonne humeur, environ un millier de femmes se sont élancées depuis la gare centrale pour «récupérer l’espace public», entre autres revendications portées par le Collecti.e.f 8 mars, avec le soutien de la CSC et de la FGTB. Outre le mauve, couleur associée au féminisme, le vert et le rouge des syndicats étaient bien visibles dans la foule, qui compte aussi plusieurs hommes.

«Solidarité avec les femmes du monde entier», crient les manifestantes. Leurs pancartes affichent des slogans comme «Mon corps est à moi», «Le féminisme n’a jamais tué» ou «Toutes unies, nous transformons la peur en force».

Une centaine de femmes se sont rassemblées vendredi à Charleroi sur la place Verte à l’occasion de la journée des droits des femmes. L’action a consisté pour les participantes à se disperser et à rester debout durant de longues minutes pendant qu’une bande sonore évoquait la situation de leurs droits.

Au travers de cette action, les participantes ont tenu à réaffirmer la place des femmes dans l’espace public. Trop souvent selon elles, elles s’y sentent notamment insécurisées. «C’est pour cela que nous avons voulu rester silencieuses, le regard fixe», a indiqué une des participantes.