Cette semaine,la moyenne de 193 contaminations par jour. Le taux de reproduction a dépassé le 1 depuis la semaine dernière. C'est un paramètre qui montre que le virus se propage.
"Le nombre de contaminations augmente dans l'ensemble du pays mais certaines provinces sont bien plus touchées que d'autres. Très souvent, il s'agit d'événements où les gens ont été moins prudents."
"La première décision prise est de ne pas activée la phase 5 du déconfinement".
"Les foires et salons ne peuvent pas encore reprendre. Une reprise des activités est envisagée pour le 1er septembre, en fonction de l'évolution de l'épidémie".
"A partir de ce samedi 25 juillet, les masques seront également obligatoires dans les marchés, les brocantes, les fêtes foraines, les rues commerçantes et tout endroit à forte fréquentation, comme les bâtiments publics. Ces lieux vont devoir être définies par les communes. Ils deviennent obligatoires dans les établissements de l'horeca, sauf assis à sa table".
L'heure de fermeture des nightshops sera de 22h, pour éviter les rassemblements dans l'espace public. Les clients de l'horeca devront donner une adresse mail ou un numéro de téléphone pour pouvoir être contactée en cas de contamination. Ces informations seront détruites au bout de 15 jours.
Sophie Wilmès veut augmenter les contrôles.
Le bourgmestre pourra prendre des mesures fortes locales.
En ce qui concerne la réduction de la bulle de 15 à 10 personnes, Sophie Wilmès explique que si tout le monde respecte cette mesure, il n'est pas nécessaire de la réduire mais "son maintien à l'avenir dépend du comportement de chacun".
En ce qui concerne les retours de vacances, Sophie Wilmès demande que les règles et les recommandations des Affaires étrangères soient suivies à la lettre.
Les voyageurs doivent désormais remplir un questionnaire, qui facilitera le traçage en cas de contamination après le retour de vacances, que ce soit en avion, en voiture ou en train. En cas de non respect, les vacanciers peuvent recevoir une amende.
Sophie Wilmès rappelle que l'heure de fermeture de l'horeca ne change pas. "La plupart du personnel ou des propriétaires d'établissement, ça se passe bien. Il faut à chaque fois faire la part des choses: donner une règle et s'assurer qu'elle soit respectée. La difficulté n'est pas l'ouverture de l'horeca mais certains établissements qui se laissent parfois dépassés par leur clientèle". La police fera davantage de contrôles. "C'est une piqûre de rappel à celles et ceux qui oublient que le virus est encore là".
La police gantoise a rédigé 46 PV-corona ce week-end: 38 violations de l'interdiction de rassemblement, 5 violations de la santé publique et 3 pour le non-respect du port du masque en public. "Les chiffres d'infection à Gand sont encore bons, et c'est à chacun d'entre nous de faire en sorte que ça reste comme ça", a déclaré Mieke Van Hecke (CD&V), la bourgmestre faisant fonction.
La Belgique an enregistre 1.952 nouvelles infections en une semaine, soit une augmentation de 71% par rapport à la semaine précédente. 47% de ces nouvelles infections ont eu lieu dans la province d'Anvers, même si elles augmentent considérablement dans le reste du pays, majoritairement chez les personnes âgées de 20 à 59 ans.
Les hospitalisations sont également, en hausse de 30%. Sur les 211 patients actuellement hospitalisés, il y en a 47 aux soins intensifs, soit une augmentation de 52%. La moyenne des décès est de 2 par jour.
C'est Frédérique Jacobs, qui dirige la clinique des maladies infectieuses à l'hôpital Erasme, qui remplace le professeur Van Laethem qui sera absent jusqu'à la fin du mois d'août/début septembre.
La gouverneure d'Anvers, Cathy Berx, a quitté le Conseil national de sécurité pour tenir des consultations provinciales sur la crise à Anvers. Ensuite, la cellule de crise d'Anvers siégera ensemble. Le Conseil de sécurité a demandé à Anvers de prendre des mesures supplémentaires. Ces consultations permettront de déterminer si ces mesures s'appliqueront à la ville d'Anvers ou à l'ensemble de la province.
D'après le Nieuwsblad et Het Laatste Nieuws, la bulle serait réduite par famille de 15 à 5 personnes, sans compter les enfants de moins de 12 ans, pour les quatre prochaines semaines.
Selon De Standaard, les règles actuellement en vigueur pour les événements vont également être adaptées. Les quotas de 200 personnes à l'intérieur et 400 à l'extérieur actuellement en vigueur serait réduit de moitié: 100 personnes à l'intérieur et 200 à l'extérieur.
En synthèse, le Conseil national de sécurité devrait annoncer la restriction de la bulle individuelle à 5 par famille pour 4 semaines, sans compter les enfants de moins de 12 ans. Une seconde bulle de 10 personnes pour les rassemblements festifs. Les événements à l'intérieur pourraient accueillir 100 personnes et à l'extérieur, 200 personnes.
Selon le Nieuwsblad, il devrait également être annoncé qu'il faut à nouveau faire ses courses seul.
La Première ministre Sophie Wilmès ainsi que les autres politiques présents au Conseil national de sécurité (Jan Jambon, Elio Di Rupo, Maggie De Block, Alexander De Croo...) ont quitté le palais d'Egmont.
La conférence de presse a commencé.
Interrogé sur VTM Nieuws, l'épidémiologiste Pierre Van Damme a déclaré que si chacun avait suivi les mesures, "nous n'en serions pas là". "Cette épidémie a commencé chez les jeunes. Cela ne se traduira pas rapidement par des hospitalisations et des admissions aux soins intensifs. Nous savons que les jeunes exposent leurs parents et peut-être leurs grands-parents. (...) Si tout le monde avait suivi strictement les mesures, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd'hui".
Sophie Wilmès ne cache pas l'inquiétude du gouvernement, notamment sur la situation à Anvers. "La charge virale chez certaines personnes semblent plus importante qu'à l'accoutumée, elles sont donc beaucoup plus contagieuses".
Sophie Wilmès: "Des mesures supplémentaires ont été prises: à partir du 29 juillet et pour quatre semaines, la bulle sociale sera réduite. A partir de mercredi, elle sera limité à 5 personnes pour une famille dans son entièreté et pour les quatre prochaines semaines. Les 5 personnes sont les personnes avec qui vous aurez des contacts rapprochés. Soyez prudents avec les personnes qui ne font pas partie de cette bulle. Les enfants de moins de 12 ans ne comptent pas dans ces 5 personnes. Cette recommandation vient du Cedeval et nous la suivons à la lettre. Cette règle doit impérativement être respectée. Et si elle n'entre en vigueur que mercredi, cela ne signifie pas qu'il faut faire n'importe quoi d'ici là."
"Nous demandons aux autorités locales de vérifier que tous les événements qui ont lieux sur leur commune respectent strictement les protocoles. Les événements seront limités à 100 personnes à l'intérieur, 200 à l'extérieur. Le port du masque sera obligatoire. Concernant les événements non organisés, ils sont limités à 10 personnes, sans compter les enfants de moins de 10 ans. On prévoit une exception pour les camps."
Le télétravail est de nouveau "très fortement recommandé"
Une bulle sociale limitée à 5 mais des activités de 10 personnes? "La bulle des cinq personnes ce sont des personnes que vous pouvez voir de façon rapprochée, en plus de votre foyer. Vous avez une famille et vous pouvez y rajouter 5 personnes. Des contacts plus rapprochés pendant lesquels vous ne respecterez peut-être pas les distances de sécurité. On donne une certaine souplesse mais pour 5 personnes. Ce seront les mêmes pour quatre semaines. Pour les mariages et fêtes, on passe à 10 personnes. C'est une décision très difficile pour tout le monde. Dès que nous limitons les contacts rapprochés, nous savons que nous limitons les libertés individuelles. C'est très dur. Mais c'est un signal très clair des virologues. Une des raisons est qu'on a constaté que les clusters sont souvent liés à des mariages, des réceptions. Il faut absolument aplatir la courbe."
"Il s'agit de l'avis des experts qui pensent qu'il faut faire un effort important pendant quatre semaines pour inverser la tendances. Nous nous reverrons en fin de période pour voir s'il y a d'autres décisions à prendre, si nos efforts doivent être maintenus. Tous au long de ces quatre semaines, nous resterons en contact avec les épidémiologistes."
Une question sur les vacances en familles: "Les enfants ne rentrent pas dans le décompte des 5 ou des 10. C'est une contrainte. Nous en avons débattu. Ca change probablement les plans de vacances de certaines personnes Ce n'est pas parce que ca nous amuse. L'objectif, c'est de complètement boucher la trajectoire actuelle. Nous devons réagir très fort aujourd'hui. Nous allons prendre des décisions fortes qui vont durablement impacter chacun et nous allons continuer à voir dans les prochaines semaines des chiffres qui vont continuer à augmenter, ce sera démoralisant. Pensez à cet effet retard si vous n'aviez pas agi."
"Nos décisions s'expliquent par l'évolution entre les deux rapports d'experts, à quelques jours d'intervalle. Nous espérons ne pas devoir imposer des mesures plus strictes dans les semaines qui viennent mais je dois être honnête. Si nous voyons que les chiffres de l'épidémie vont dans le mauvais sens... Mais nous pensons que nous allons suffisamment loin et que nous ne devrons pas prendre d'autres mesures. Mais tout reste possible."
Philippe De Backer sur le testing: "Nous avons une capacité de 30.000 tests par jour. Une capacité qui augmente, les labos et plateformes fédérales font des effort pour augmenter encore de 10-15.000 dans les jours qui viennent. Ce sera nécessaire dans les lieux où il y a des soucis."