L’édito du «Soir» pour la présidentielle: choisir la démocratie, toujours!
Les Français auront le choix ce dimanche entre un vote pour la démocratie ou un vote pour l’extrême droite. C’est cette équation qui définit d’abord et avant tout le scrutin qui doit livrer le nom du futur président de ce grand pays, crucial sur l’échiquier européen.
S’abstenir de voter par un rejet, souvent féroce, d’Emmanuel Macron, serait en soi une désertion démocratique, un manquement à la nécessité évidente d’empêcher l’extrême droite, à chaque fois que c’est utile, de prendre ou de s’approcher du pouvoir. Pour ceux qui auraient eu par ailleurs des doutes sur la vraie nature de Marine Le Pen et des siens, le débat de ce mercredi aura eu au moins la vertu d’exposer des caractéristiques gommées durant tous ces mois de séduction de l’opinion. Cynisme, vacuité, mensonges, frustrations, dénonciations, toutes choses qui font de ces partis extrêmes, un danger pour les libertés et les sociétés humaines.
Marine Le Pen est une usurpatrice : elle n’a aucune proposition pour construire cet avenir, si ce n’est la manipulation des peurs, le recours aux fermetures des frontières, des marchés, des identités.
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