4 moments du débat où tout le monde a été d’accord
Vert ou rouge? Chaque participant à la soirée, politiques compris, disposait d'un carton pour marquer son accord ou son désaccord sur les thématiques abordées. En voici 4 qui ont fait l'unanimité tant dans le public que sur l'estrade.
1. Fossé entre citoyen et politique. Tout d’abord, à la question de l’existence d’un décalage entre citoyens et politique à propos de la représentativité et de la confiance en le système, le vert domine largement. Un fossé semble s’être clairement creusé entre le peuple et ses représentants, et ce constat fait absolument sens à la raison d’être de ce débat.
2. Abaissement du droit de vote à 16 ans. C’est le moment d’aborder la proposition de l’abaissement du droit de vote à 16 ans. C’est un peu la surprise lorsque la salle, à l’unanimité, vote contre. Seuls Gilles Vanden Burre (Ecolo) et Françoise De Smedt (PTB) votent pour à la table des politiques. Didier Reynders (MR), surpris, salue l’opinion de la salle en précisant que la participation dès le plus jeune âge est bénéfique mais que cette formule n’aurait effectivement pas de sens.
3. Des cours de politique belge à l'école. Proposer des cours de politique belge à l’école, ainsi que des stages et des visites auprès de nos représentants pour conscientiser les jeunes, une bonne idée? Cette proposition semble simple mais pourtant, c’est la première qui récolte un tonnerre d’applaudissement et une majorité verte unanime auprès de l’audience et des politiques. Bernard Clerfayt souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et rappelle le rôle de l’éducation dans la citoyenneté.
4. Plus de transparence. Et enfin, la question à l’origine de nombreux scandales dans le paysage politique belge de cette année : celle de la transparence. Perrine interpelle les politique sur l’obligation par les exécutifs de publier l’ensemble des dépenses sur une plateforme en ligne. Sans surprise, il n’y a pas un seul carton rouge dans la salle.

Les représentants sont unanimes, Françoise De Smedt rappelle toutefois que ces informations sont difficiles d’accès et que faciliter leur accès serait une bonne chose. Le contraste est flagrant cependant, entre les discours des politiciens, qui semblent dire que tout est déjà publié, clair et transparent, et la demande criante de la salle.