"Je n'ai pas un discours écrit à l'avance, je n'ai pas de notes. On n'en est plus là aujourd'hui, nous devons faire face à la réalité. Il y a des personnes qui meurent tous les jours. C'est la vie réelle pour nous. Aujourd'hui, ces vies sont sacrifiées pour des valeurs, des droits, pour avoir la même égalité dont vous jouissez. Nos meilleurs citoyens se sacrifient. Très souvent, nous aimons dire que nous sommes prêts et que nous pouvons vaincre qui que ce soit. Je suis content que vous le constatiez. La route européenne de l'Ukraine, c'est le chemin sur lequel nous nous engageons aujourd'hui. J'aimerais vous entendre dire que ce soit que nous avons fait, celui de l'Europe, est également le vôtre".
"Des missiles de croisières se sont abattus sur Kharkiv. Il y a toujours eu beaucoup de Russes là-bas et de très bonnes relations. Il y a 20 universités. C'est là également qu'il y a la plus grande place d'Europe, la place de la Liberté. Ce matin, deux missiles se sont abattus sur la place de la Liberté, des dizaines de personnes sont mortes. Voilà le prix à payer. Aujourd'hui, nous luttons pour nos terres et notre liberté."
"Aujourd'hui, les citoyens de notre pays sont bloqués. Personne ne va entrer en Ukraine pour nous aider à lutter."
"Hier, 16 enfants ont été tués. Poutine va encore répéter que c'est une sorte d'opération et que ce sont des cibles militaires."
"Notre peuple est très motivé. Nous continuons à lutter pour nos droits, pour notre liberté, pour nos vie et notre survie. C'est cela qui nous motive au plus grand point."
"Nous voulons être vos égaux. Nous voulons faire partie de l'Union européenne. Nous avons montré que l'Union européenne sera plus forte avec nous, que nous sommes vos égaux. Prouvez que vous n'allez pas nous laisser tomber, que vous êtes des Européens et que vous êtes de notre côté et ensuite, c'est la vie qui l'emportera sur la mort."
Le président de la Rada, le parlement ukranien, s'exprime en larmes devant les députés européens.
Place à Charles Michel, président du Conseil européen.
"A nouveau, le sang et la guerre sont sur le sol européen. Il y a cinq jours, Poutine a lancé une invasion brutale massive de l'Ukraine, une attaque non justifiée, une guerre de provocation qui s'appuie sur des mensonges parce que l'Ukraine a opéré le choix de la démocratie et de l'Etat de droit."
"C'est du terrorisme géopolitique"
"L'OTAN est fort, uni, parfaitement coordonné."
"Elles ont un coût pour nous-mêmes. Mais nous devons l'assumer, car ce qui est en jeu, ce sont nos valeurs, nos convictions et notre avenir commun"
Charles Michel: "Lorsqu'il a lancé cette action, Poutine a imaginé qu'il porterait un coup fatal à la démocratie, la liberté, l'Etat de droit. Faisons en sorte qu'il se trompe".
Au tour de Josep Borrell de s'exprimer au Parlement européen.
Borrell: "Nous sommes arrivés à un moment où l'Europe géopolitique est à ses débuts."