L’Office des étrangers a enregistré 699 réfugiés ukrainiens, parmi lesquels 247 ont demandé et reçu un hébergement via Fedasil, a indiqué dimanche soir Benoit Mansy, porte-parole de l’agence fédérale Fedasil. Sur quelque 230 Ukrainiens enregistrés vendredi et près de 160 samedi à l’ancien hôpital Jules Bordet à Bruxelles, environ 180 ont demandé une place d’accueil. Un centre d’urgence a de plus été ouvert dimanche à Molenbeek-Saint-Jean.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a exprimé dimanche sa «profonde inquiétude» à la suite d’informations concernant l’interruption des communications avec la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d’Europe, dont la Russie s’est emparée vendredi.
Pétrole: le baril de Brent frôle les 140 dollars, proche du record absolu
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, l’une des deux variétés de référence du marché, a frôlé dimanche 140 dollars, proche de son record absolu de 147,50 dollars, atteint en 2008. Peu après l’ouverture des échanges électroniques, vers 23H00 GMT, le Brent pour échéance en mai, contrat de référence, est monté jusqu’à 139,13 dollars, avant de se replier. Vers 00H00 GMT, il était encore en hausse de 10,44%, à 130,45 dollars.
Selon Moscou, l’Ukraine compte faire exploser une centrale nucléaire et accuser la Russie
Le ministère de la Défense russe assure que l’armée ukrainienne prévoit de faire exploser un réacteur dans un centre de recherche physique dans la ville ukrainienne de Kharkiv et de lancer des projectiles contre un réacteur nucléaire expérimental, tout en en accusant Moscou de ces faits, rapportent les agences de presse russess publique TASS et Sputnik.
«Les forces de sécurité ukrainienne de même que les militants du bataillon Azov ont pour complot une provocation avec une contamination radioactive possible près de la ville de Kharkiv. Les nationalistes ont miné un réacteur dans un système nucléaire expérimental situé dans le centre de recherche physique et technologique de Kharkiv. Ils prévoient de faire exploser un réacteur et d’accuser les forces armées russes d’avoir lancé une frappe par missiles sur un système nucléaire expérimental», fait part la déclaration du ministère russe de la Défense, cité par ces médias d’Etat.
Un journaliste suisse blessé par des tirs en Ukraine
Un journaliste suisse indépendant a été blessé dans la région de Mykolaiv, dans le sud de l’Ukraine. Il a été admis dans un hôpital de Kirovograd, selon un portail d’information en ligne ukrainien, Ukraina Pravda.
Le journaliste se trouvait dans une voiture circulant en direction de Nikolaev lorsqu’il a été touché par des tirs russes. Le véhicule portait l’inscription «Presse», selon le journaliste, cité par le journal.
Le journaliste a été blessé au visage et à l’avant-bras. Un passeport, 3.000 euros en liquide, des effets personnels, un casque, du matériel photographique et un ordinateur portable lui ont été retirés après un contrôle.
Plusieurs pays réclament la suspension de la Russie d’Interpol
Plusieurs pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont demandé à Interpol de suspendre la Russie des rangs de cette organisation internationale de coopération policière, a indiqué la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel.
Outre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont réclamé «la suspension immédiate de l’accès de la Russie à tous les systèmes» de l’organisation qui regroupe 194 pays membres, a tweeté Mme Patel. «Les actes de la Russie constituent une menace directe pour la sécurité des individus et la coopération internationale en matière d’application de la loi», a-t-elle ajouté.
«On rentre dans la logique des sièges, et la logique des sièges ça fait partie de notre sinistre expertise du fonctionnement et de l’action des forces russes», a-t-il néanmoins souligné. «On a l’exemple de Grozny, on a l’exemple d’Alep et ça va recommencer», a ajouté le chef de la diplomatie française, en référence aux très lourds bilans des interventions russes dans la capitale tchétchène et dans la grande ville du nord de la Syrie. «Je pense que ce qu’on découvrira à Marioupol quand la guerre sera finie, ce sera horrible, il y a Odessa et puis il y a Kiev», a-t-il indiqué.
La Russie recrute des combattants syriens entrainés aux combats de rue
La Russie recrute des Syriens entrainés aux combats urbains pour son offensive en Ukraine, rapporte dimanche le quotidien américain The Wall Street Journal, citant des sources dans l’administration américaine.
Selon ces responsables, la Russie a besoin de tels Syriens expérimentés alors que l’invasion de l’Ukraine se déroule de plus en plus dans des terrains urbains. Les Syriens devraient aider les Russes à s’emparer de la capitale ukrainienne, Kiev. Il n’est pas encore déterminé combien de combattants ont été enrôlés depuis la Syrie par Moscou, mais certains d’entre eux seraient déjà présents en Russie pour se préparer à joindre les combats.
Le président ukrainien Zelensky critique le silence face à la menace d’attaque par Moscou
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué les dirigeants occidentaux pour leur manque de réaction face à la menace d’attaque par la Russie d’un complexe industriel militaire ukrainien.
«Pensez au sentiment d’impunité des envahisseurs», a pointé M. Zelensky dans une vidéo postée sur son compte Telegram. «Je n’ai pas entendu de réaction d’aucun dirigeant mondial aujourd’hui... pas un mot, comme si les dirigeants occidentaux avaient disparu ce soir», a poursuivi le président ukrainien.
L’armée russe a annoncé l’ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l’instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats. «Les forces russes, dans un but humanitaire, déclarent un «régime de silence» à partir de 10H00 (8H00 heure belge) le 7 mars et l’ouverture de couloirs humanitaires», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
L'essentiel
- Le troisième round de négociations russo-ukrainiennes s’est achevé en Biélorussie. Sans grande avancée majeure.
- La Russie a adopté une liste de pays dits "hostiles", dont fait partie la Belgique.
- Les Occidentaux réfléchissent à des sanctions supplémentaires contre la Russie.
- Moscou a instauré un cessez-le-feu pour permettre l’évacuation de civils. Kiev a rejeté ces couloirs humanitaires proposés car ils mènent vers la Biélorussie et la Russie.
- Les Bourses mondiales dégringolent ce lundi et les prix du gaz, du pétrole et des métaux sont en forte hausse.
Alexander De Croo: «La priorité c’est l’humanitaire»
Le Premier ministre Alexander De Croo était interviewé ce matin sur La Première. Il a fait le point sur la guerre en Ukraine. «L’Ukraine n’a pas choisi cette guerre», a-t-il déclaré. «La situation humanitaire est tellement grave. Il y a des règles à respecter et il faut préserver les civils. Un drame humain est en train de se dérouler».
La Belgique doit-elle davantage s’impliquer dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine? «L’Occident n’est pas en train de regarder ce qu’il se passe sans rien faire. La Belgique a été l’un des premiers pays à apporter une aide militaire et humanitaire», a rappelé le Premier ministre. La situation est très difficile à gérer et un équilibre difficile est à trouver pour éviter une escalade du conflit.
«La priorité c’est l’humanitaire», a martelé le Premier ministre, qui estime que le grand sommet européen qui aura lieu ce jeudi à Versailles est un «moment important».
Les Bourses d’Europe continentale s’enfonçaient peu après l’ouverture et perdaient plus de 4%, face à la crainte d’une envolée de l’inflation et d’autres conséquences économiques, en raison de la flambée des prix du pétrole après l’invasion russe de l’Ukraine. La Bourse de Francfort lâchait 4,10%, Paris 4,04%, Milan 4,58%. La place de Londres, qui est plus résiliente depuis le début de cette crise, perdait 1,87% vers 09H20.
L’amitié entre Pékin et Moscou est «solide comme un roc» a assuré lundi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, alors qu’une vague de sanctions internationales s’intensifie contre la Russie après son invasion de l’Ukraine. Attachée à son partenariat avec Moscou, la Chine s’est abstenue de condamner l’intervention russe en Ukraine, se refusant même à parler «d’invasion».
Le chef de la diplomatie chinoise a par ailleurs indiqué que son pays était «disposé» à jouer un rôle dans la crise ukrainienne, notamment en participant «en cas de besoin» à une médiation internationale pour mettre fin à la guerre.
Kiev refuse les couloirs humanitaires vers la Biélorussie et la Russie proposés par Moscou pour l’évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. «Ce n’est pas une option acceptable», a-t-elle déploré. Selon elle, les civils appelés par les Russes à être évacués des villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy «n’iront pas en Biélorussie pour ensuite prendre l’avion et aller en Russie».
Deux entrepreneurs ukrainiens installés à Berlin ont mis en place une plateforme européenne d’emploi pour les réfugiés ukrainiens. Les entreprises de toute l’Europe peuvent y publier leurs offres d’emploi pour les Ukrainiens qui ont perdu leur travail à cause de la guerre. La plateforme «UA Talents» (www.uatalents.com) a été lancée lundi, avec plus de 5.000 postes vacants selon ses initiateurs. Des entreprises telles que Meta (Facebook), Zalando, StepStone, Bolt et Gorillas ont promis leur soutien.
La Russie continue de fournir d’importants volumes de gaz naturel à l’Europe via des gazoducs traversant l’Ukraine, a déclaré lundi la compagnie gazière russe Gazprom. Selon l’entreprise, les livraisons restent élevées même en ce début de semaine. Lundi, un total de 109,6 millions de mètres cubes de gaz naturel sera livré à l’Europe, a déclaré un porte-parole de Gazprom. Dimanche, 109,5 millions de mètres cubes ont été livrés. Ceci est «conforme à la demande des consommateurs européens», a déclaré l’entreprise.
Une déclaration qui intervient alors que les prix du gaz sont en forte hausse sur les marchés.
5.000 manifestants arrêtés en Russie
Au moins 5.000 personnes manifestant sans autorisation contre l’intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées dimanche dans 69 villes de Russie, a indiqué lundi l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des manifestations. Il s’agit d’un nombre d’une ampleur inédite en une seule journée, bien plus que lors de la vague de protestations début 2021 à travers le pays contre l’emprisonnement de l’opposant Alexeï Navalny.
Plus d’un million de réfugiés provenant de l’Ukraine voisine sont entrés en Pologne depuis le début de l’invasion russe, ont indiqué les gardes-frontières polonais. Rien que dimanche, 142.300 personnes ont franchi la frontière, ont rapporté les autorités sur Twitter. Il s’agit du nombre le plus élevé pour une seule journée depuis le début de la guerre.
Les informations fournies par le ministère polonais des Affaires étrangères montrent que la majorité sont des citoyens ukrainiens, mais des personnes originaires d’Ouzbékistan, de Biélorussie, d’Inde, du Nigéria, du Maroc, des États-Unis et d’autres pays font également partie des réfugiés qui ont fui le conflit.
Les autorités russes ont établi une liste de pays «hostiles» à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45% depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement. Cette liste de pays comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée du Sud, les États-Unis, la Suisse et Japon.
Ce texte a été préparé à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, qui établissait en termes vagues une «procédure provisoire» de remboursement des dettes «envers certains créanciers étrangers». Pour ce faire, un débiteur pourra désormais demander à une banque russe de créer un compte spécial en roubles au nom du créancier étranger et de lui envoyer un paiement en équivalent rouble, au taux de change du jour de la Banque centrale. Cette nouvelle procédure temporaire s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois en équivalent à la devise étrangère. Il s’agit d’une des premières réponses russes aux sanctions sans précédent imposées à la Russie par de nombreux pays occidentaux suite à son intervention militaire en Ukraine.
Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé lundi avoir demandé au président russe Vladimir Poutine de «cesser immédiatement les hostilités» en Ukraine et de «garantir le passage sûr de l’aide humanitaire», lors d’une conversation téléphonique.
«L’UE condamne avec la plus grande fermeté l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine», a indiqué sur Twitter le responsable belge, ajoutant avoir lors de sa discussion avec Vladimir Poutine «souligné la nécessité d’assurer la sûreté et la sécurité des installations nucléaires».
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé lundi «le cynisme moral et politique» de Vladimir Poutine qui propose des couloirs humanitaires aux habitants de plusieurs villes d’Ukraine pour «les amener en Russie».
Ce qui est nécessaire, «ce ne sont pas simplement des couloirs, qui sont tout de suite menacés, ce n’est pas ce discours hypocrite qui consiste à dire: +On va aller protéger les gens pour les amener en Russie+», a déclaré le président dans une interview à la chaine française LCI.
«Tout ça n’est pas sérieux, c’est du cynisme moral et politique, qui m’est insupportable», a-t-il ajouté.
Kiev a refusé lundi les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l’évacuation des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats.
L’armée russe a affirmé que cette décision avait été prise après une «demande personnelle» d’Emmanuel Macron adressée à Vladimir Poutine lors d’un échange téléphonique dimanche, ce qu’a démenti l’Elysée.
«La Russie plaide pour faire des couloirs humanitaires vers la Russie» mais «je ne connais pas beaucoup d’Ukrainiens qui ont envie d’aller se réfugier en Russie. C’est une hypocrisie, un artefact de communication que je réprouve», a réagi le chef de l’Etat sur LCI.
«Il faut que les acteurs de l’humanitaire puissent intervenir, qu’il y ait des trêves complètes pour mettre en protection les femmes, les enfants, les hommes qui doivent être protégés et pouvoir les sortir de la zone de conflit», a-t-il ajouté.
Le représentant russe dans les pourparlers entre Moscou et Kiev a accusé l’Ukraine d’empêcher l’évacuation de civils des villes en proie aux combats, assurant que l’instauration de couloirs humanitaires sera abordée lors des négociations de lundi.
«Les nationalistes ayant pris position dans les villes continuent d’y retenir des civils et les utilisent directement et indirectement, y compris comme bouclier humain, ce qui est bien sûr un crime de guerre», a affirmé Vladimir Medinski à la télévision publique russe.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a annoncé le déploiement de troupes américaines supplémentaires dans les pays baltes. Dans les prochains jours, 400 soldats devraient arriver en Lituanie, a-t-il déclaré lundi après une rencontre avec son homologue Gabrielius Landsbergis à Vilnius.
Après l’attaque russe contre l’Ukraine, les Etats-Unis avaient déployé environ 7.000 soldats supplémentaires en Europe. Une partie de ce contingent doit désormais être déployée en Lituanie, pays membre de l’UE et de l’Otan. Parallèlement, Blinken a assuré la Lituanie et les deux autres pays baltes de la solidarité des Etats-Unis. L’obligation d’assistance mutuelle de l’Otan serait «intangible».
Les premières sanctions financières pour publication d’informations considérées par le gouvernement russe comme mensongères ou de nature à rabaisser l’armée ont été prononcées, après la promulgation vendredi d’une nouvelle loi restreignant la liberté d’expression, rapporte lundi l’agence de presse allemande DPA. Un Russe de 26 ans a notamment été condamné à une amende de 30.000 roubles (environ 198 euros) pour avoir «rabaissé» l’armée russe.
Selon la nouvelle loi signée par le président russe, Vladimir Poutine, tout propos visant à rabaisser et nuire à l’image de l’armée russe pourra être sanctionné. Les journalistes relayant ce que le pouvoir russe considère comme de «fausses informations» dans les médias pourront écoper de 15 ans de prison.
Le média en ligne indépendant russe Meduza a listé plusieurs condamnations déjà prononcées depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Un homme a par exemple écopé d’une amende de 200 euros pour avoir placardé une affiche décrivant l’invasion de l’Ukraine par la Russie comme une «manœuvre financière». La Fédération de Russie décrit quant à elle cette invasion comme une «opération militaire spéciale».
Malgré une interdiction de manifester contre l’invasion de l’Ukraine, de nombreuses actions de protestations ont eu lieu à travers la Russie ces derniers jours. Des milliers de citoyens russes ont été arrêtés par la police au cours de ces manifestations.
Les troupes russes ont pénétré l’aéroport de Mykolaiv, dans le sud de l’Ukraine, selon les autorités locales. Les troupes ukrainiennes ont toutefois repris l’aéroport lundi, affirme le gouverneur de la région.
«Nous les avons chassés», a déclaré le gouverneur Vitaliy Kim dans un message vidéo. Aucun avion ne peut actuellement décoller. «Mais l’aéroport est à nous», a ajouté M. Kim. Quelques heures plus tôt, il avait déclaré que des forces russes avait pénétré l’aéroport, situé au nord de la ville. Toutes les autres attaques dans la région auraient été repoussées.
Mykolaiv, ville stratégique de près de 500.000 habitants, est située près de l’embouchure du Boug dans la mer Noire. Si les troupes russes parvenaient à contourner ou à isoler la ville, la voie terrestre vers Odessa leur serait ouverte et cette importante ville portuaire du sud-ouest pourrait être coupée du reste du pays.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi de nouvelles sanctions contre 10 «complices» de l’invasion russe en Ukraine, responsables gouvernementaux et oligarques.
«Le Canada annonce de nouvelles sanctions contre 10 individus complices de cette invasion injustifiée», a déclaré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Londres avec ses homologues britannique Boris Johnson et néerlandais Mark Rutte. Les noms de ces personnes proviennent d’une liste compilée par l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, parmi lesquels d’«anciens et actuels hauts responsables gouvernementaux, oligarques et soutiens» du pouvoir russe, a précisé M. Trudeau.
Au moins 13 personnes sont mortes lundi dans des bombardements qui ont touché une boulangerie industrielle à Makariv, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Kiev, ont indiqué les services de secours ukrainiens.
Dans un message sur Telegram, les services ont indiqué qu’environ 30 personnes se trouvaient dans le périmètre de la boulangerie au moment des bombardements. Le message a cependant été effacé peu après, sans autre précision.
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