Guerre en Ukraine: les dernières informations

Les tensions le long de la frontière ukrainienne ont augmenté ces derniers jours. Suivez l'évolution en direct.

    La Belgique va-t-elle aider l'Ukraine ?

    Le Premier ministre a également expliqué la décision de ne pas fournir d’équipements militaires à l’Ukraine pour le moment. «La question a été posée il y a quelques semaines et il a alors été décidé, comme beaucoup d’autres pays européens, de donner la priorité à la désescalade et à la diplomatie. Cette question va maintenant être réévaluée et une décision sera prise à court terme.»

    Quel impact sur les prix de l'énergie en Belgique ?
    Le président Joe Biden a rencontré à Washington le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba à qui il a «réaffirmé» le soutien américain à Kiev, a annoncé la Maison Blanche.
    M. Biden a assuré au chef de la diplomatie ukrainienne que Washington «continuerait à fournir une aide sécuritaire et un soutien macro-économique à l’Ukraine», a précisé l’exécutif américain dans un communiqué.
    L’ensemble du secteur bancaire russe pourrait être visé par des sanctions si la Russie poursuit son invasion de l’Ukraine, a affirmé un responsable américain.
    «Aucune institution financière russe n’est à l’abri si cette invasion va de l’avant», a dit ce responsable à des journalistes après l’annonce de sanctions contre VEB, la banque publique de développement, et PSB, liée au secteur de la défense.
    Le responsable, qui a demandé à ne pas être identifié, a indiqué que de nouvelles attaques contre l’Ukraine pourraient entraîner des sanctions contre les grandes banques Sberbank et VTB. Des contrôles à l’exportation qui arrêteraient le flux de composants high-tech vers la Russie sont également un «élément-clé de nos potentielles sanctions», a-t-il dit, qualifiant les mesures de «vraiment puissantes, parce que nous parlons d’une technologie cruciale, dont la Russie a besoin pour diversifier son économie».
    Blinken annule sa rencontre prévue avec son homologue russe Sergueï Lavrov

    Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a annoncé mardi qu’il ne rencontrerait pas comme prévu son homologue russe Sergueï Lavrov, après la reconnaissance par Moscou de deux régions séparatistes de l’est de l’Ukraine.

    «Maintenant que nous voyons que l’invasion a commencé et que la Russie a clairement rejeté toute diplomatie, cela ne fait aucun sens de se rencontrer à ce stade», a déclaré M. Blinken au cours d’une conférence de presse commune avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

    Pour Antonio Guterres, la Charte de l’ONU n'est «pas un menu à la carte», Moscou doit l’appliquer entièrement

    Les principes de «la Charte des Nations Unies ne sont pas un menu à la carte» et la Russie doit «les appliquer tous» à l’égard de l’Ukraine, a affirmé mardi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans une vive critique à l’égard du Kremlin.

    «Ils ne peuvent pas être appliqués de manière sélective». «Les États membres les ont tous acceptés et ils doivent tous les appliquer», a-t-il insisté en réaffirmant que la reconnaissance par Moscou d’une «soi-disant indépendance» de zones séparatistes était «une violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine».

    Le Canada impose une «série de sanctions» économiques contre la Russie

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé mardi une «série de sanctions» économiques contre la Russie «jusqu’à ce que l’intégrité territoriale de l’Ukraine soit rétablie».

    Le Canada va notamment «interdire aux Canadiens d’effectuer toute transaction étrangère» avec les territoires séparatistes prorusses de Lougansk et Donetsk, imposer des sanctions aux parlementaires russes qui ont voté en faveur de la «décision illégale de reconnaître ces territoires» et «interdire aux Canadiens de participer à des achats de la dette russe», a-t-il déclaré lors d’un point presse, à la suite d’annonces de sanctions par l’Europe et les Etats-Unis.

    «Le Venezuela est avec Poutine», assure le président Maduro

    Le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré mardi son homologue russe Vladimir Poutine de son soutien dans la crise en Ukraine.
    «Le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie. Il (le Venezuela) est avec les causes courageuses et justes dans le monde», a déclaré le président Maduro à la télévision lors du conseil des ministres alors que le Parlement russe a donné son feu vert mardi à une opération militaire en Ukraine.

    Le point sur la situation à 8h


    • Le secrétaire d'Etat américain Blinken a annulé sa rencontre prévue avec son homologue russe Lavrov.
    • Une rencontre entre Biden et Poutine n’est plus à l’ordre du jour.
    • Le président russe Vladimir Poutine a insisté mercredi sur le caractère «non négociable» des intérêts et de la sécurité de son pays, vantant ses capacités militaires tout en se disant disposé à trouver des «solutions diplomatiques» dans la crise avec l’Ukraine.

    Pas de réunion prévue entre Biden et Poutine

    L’éventualité d’une rencontre en les présidents américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine n’est plus à l’ordre du jour, a signalé mardi la Maison Blanche.
    La porte-parole de Joe Biden, Jen Psaki, a affirmé que le président américain est d’ordinaire en faveur de la diplomatie et des entrevues à haut niveau, mais que vous l’escalade de la part de la Russie dans le conflit ukrainien, cela ne s’avère pas le bon moment. «Nous n’allons jamais complètement fermer la porte à la diplomatie», a toutefois souligné la porte-parole appuyant le fait qu’un changement de trajectoire de la part de Moscou est nécessaire.
    Interrogée sur la récente escalade du conflit russo-ukrainien, la ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, assure que la Belgique est «dans un rôle de dissuasion avec les pays alliés et si on se déploie, c’est pour protéger tous ces pays au pourtour de l’Ukraine», dans La Dernière Heure mercredi.
    «Je le répète et c’est important, le dialogue est toujours présent, les échanges entre l’Europe, l’Otan et la Russie existent toujours pour stopper cette escalade. Et si nous étions dans le scénario du pire, alors effectivement nos troupes (environ 500 militaires, des F-16 ainsi qu’un navire) pourraient être amenées à se déployer avec nos alliés dans des délais très courts, il y a de nombreuses étapes avant cela mais ça peut aller très vite si nécessaire», déclare-t-elle. 

    L’Australie et le Japon vont imposer des sanctions à la Russie et aux séparatistes

    Le Japon et l’Australie vont imposer des sanctions à la Russie et aux personnes liées aux régions de l’est de l’Ukraine contrôlées par les séparatistes pro-Kremlin, ont annoncé mercredi les dirigeants de ces pays, après que Moscou a ordonné l’envoi de troupes dans le territoire contesté.

    Le Premier minitre australien Scott Morrison a annoncé l’entrée en vigueur de sanctions immédiates, dont des interdictions de voyage et de financement envers des entreprises et ressortissants russes, «pour les punir de l’invasion de l’Ukraine». «L’invasion de l’Ukraine a effectivement déjà commencé», a déclaré M. Morrison lors d’une conférence de presse à Sydney mercredi après-midi. «L’Australie a toujours tenu tête aux agresseurs, et nous tiendrons tête à la Russie. C’est injustifié. Ce n’est pas provoqué, c’est inacceptable», a commenté le dirigeant australien, cité par le média The Age.

    Les sanctions de Tokyo comprennent quant à elles l’interdiction de délivrer des visas aux personnes liées aux «deux soi-disant républiques», ainsi que le gel de leurs avoirs et l’interdiction du commerce avec ces régions. 
    Elles interdisent également l’émission et le commerce d’obligations d’État russes au Japon. 

    Poutine se dit «ouvert au dialogue» mais les intérêts russes restent «non négociables»

    Le président russe Vladimir Poutine a insisté mercredi sur le caractère «non négociable» des intérêts et de la sécurité de son pays, vantant ses capacités militaires tout en se disant disposé à trouver des «solutions diplomatiques» dans la crise avec l’Ukraine.
    «Notre pays est toujours ouvert à un dialogue directe et honnête pour trouver des solutions diplomatiques aux problèmes les plus complexes», a déclaré M. Poutine dans un discours télévisé à l’occasion de la «Journée du défenseur de la Patrie».
    «Cependant, les intérêts et la sécurité de nos citoyens sont pour nous non négociables», a poursuivi M. Poutine qui réclame aux Occidentaux des garanties telles que la promesse que l’Ukraine n’intègrera jamais l’Otan et la fin du renforcement de l’Alliance à ses frontières.
    Citant comme menaces pour la Russie «le relâchement du système de contrôle des armements» et «les activités militaires de l’Otan», le président russe a une nouvelle fois estimé que les inquiétudes de son pays restaient «sans réponse».
    Arrière-arrière-petit-fils du célèbre écrivain, Pierre Tolstoï, vice-président de la Douma (chambre basse du Parlement en Russie), était l'invité de La Première ce mercredi matin. Il s'est voulu rassurant: "Personne n'a intérêt à avoir une guerre, comme on imagine la 2e guerre mondiale, en Europe". Néanmoins, il prévient que la Russie va prendre des mesures envers l'Occident, après l'annonce des nombreuses sanctions. "Les Européens doivent s'attendre à des mesures. La Russie va prendre des sanctions. L'Europe perd 100 milliards d'euros par an à cause des sanctions contre la Russie, les Etats-Unis 25".
    Pour tout comprendre au conflit entre l'Ukraine et la Russie, nous vous proposons de lire notre grand format: Tensions en Ukraine: l’Occident et la Russie sur le pied de guerre
    La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a estimé mercredi «hautement probable» que le président russe Vladimir Poutine veuille envahir l’Ukraine et prendre sa capitale Kiev, après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de territoires séparatistes prorusses.
    «Nous pensons qu’il est hautement probable qu’il mène à bien son projet d’une invasion totale de l’Ukraine», a déclaré Liz Truss sur la chaîne télévisée Sky News. «Nous pensons qu’il est hautement probable ce que soit ce qu’il prévoit», a-t-elle ajouté, interrogée sur une éventuelle prise de Kiev.
    Les banques européennes appelées à la vigilance face aux cyberattaques

    Le système de supervision bancaire européen a appelé les banques européennes à renforcer leur vigilance face aux risques de cyberattaques dans le cadre de l’escalade de la crise russo-ukrainienne, selon le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.
    «Nous surveillons évidemment les développements géopolitiques et leurs possibles implications économiques et financières de très près», a-t-il déclaré mercredi à l’ouverture du séminaire Eurofi de trois jours organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne à Paris.
    Selon M. Villeroy de Galhau, «l’exposition directe des institutions financières françaises à la Russie reste limitée mais le MSU a appelé toutes les banques européennes à renforcer leur vigilance face aux risques cyber». 
    Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a appelé mercredi ses ressortissants à quitter la Russie au plus vite, du fait du risque d’escalade militaire par Moscou.
    «Le ministère recommande aux ressortissants ukrainiens de s’abstenir de tout voyage en Russie et à ceux qui s’y trouvent déjà de quitter immédiatement le territoire», a indiqué la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.

    L’Allemagne pourra se passer à terme si nécessaire du gaz russe, dont elle dépend énormément encore aujourd’hui pour son énergie, a estimé mercredi le ministre de l’Economie et du Climat.
    «Oui, elle le peut», a répondu Robert Habeck sur la radio publique allemande en réponse à une question sur cette éventualité et au lendemain de l’annonce de la suspension de la mise en service du grand gazoduc russo-allemand Nord Stream II, suite à la reconnaissance par Moscou des républiques prorusses autoproclamées dans l’Est de l’Ukraine.
    L’Ukraine annonce la mobilisation de ses réservistes

    Les forces armées ukrainiennes ont annoncé mercredi un plan de mobilisation dès mercredi des réservistes sur fond de craintes d’une escalade militaire par Moscou.
    «La mobilisation concernera les réservistes âgés de 18 à 60 ans», ont précisé les forces terrestres ukrainiennes sur Facebook.
    Pékin accuse Washington de «mettre de l’huile sur le feu» en Ukraine

    La Chine a accusé mercredi les Etats-Unis de «mettre de l’huile sur le feu» en Ukraine, après la reconnaissance par Moscou de deux régions séparatistes de l’est du pays et l’annonce de sanctions par Washington.

    «Les Etats-Unis n’ont cessé de vendre des armes à l’Ukraine, augmentant les tensions, créant la panique et ils ont même exagéré le calendrier d’une guerre», a fustigé devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying.

    «La question clé est de savoir quel rôle ont joué les Etats-Unis dans les tensions actuelles en Ukraine», s’est interrogée la porte-parole.

    «Quelqu’un qui jette de l’huile sur le feu, tout en accusant les autres, c’est quelqu’un d’immoral et d’irresponsable», a estimé Mme Hua. 

    Le pape François a déploré mercredi les «scénarios de plus en plus alarmants» qui se profilent en Ukraine et menacent «la paix de tous», alors que les craintes d’une escalade militaire par Moscou sont au plus haut.

    «Malgré les efforts diplomatiques de ces dernières semaines, des scénarios de plus en plus alarmants s’ouvrent», a déclaré le pontife argentin à la fin de son audience générale hebdomadaire. «Je prie toutes les parties impliquées pour qu’elles s’abstiennent de toute action qui pourrait provoquer encore plus de souffrance aux populations», a-t-il ajouté.

    Pourquoi Vladimir Poutine s’intéresse-t-il autant à la région du Donbass? Cette région d’Ukraine est un bassin industriel qui a connu des jours meilleurs mais reste stratégique. Et puis elle abrite une importante population russophone, que Moscou entend « protéger ». Toutes les explications ici .

    Des sanctions sur la Russie pour l’instant sans conséquences sur le pétrole

    Les cours du pétrole reculaient mercredi, après que le Brent a frôlé les 100 dollars le baril la veille, les sanctions adoptées par les Occidentaux contre la Russie ne menaçant pas pour l’instant les exportations russes d’or noir.
    Vers 10H00 GMT (11h à Bruxelles), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril perdait 0,99% à 95,88 dollars.
    À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril reculait de 1,29% à 90,70 dollars.
    «La panique liée à la poursuite de l’escalade du conflit entre la Russie et l’Ukraine semble avoir disparu — pour l’instant», commente Carsten Fritsch, de Commerzbank, les prix baissant «à nouveau après la flambée d’hier».

    Le Conseil de sécurité ukrainien a demandé d’instaurer un état d’urgence dans le pays sur fond de craintes d’une imminente invasion russe.
    «Le Parlement ukrainien doit entériner cette décision dans les 48 heures», a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité et de la défense nationale Oleksiï Danilov à l’issue d’une réunion de cette structure.

    Vladimir Poutine a déclaré «la négation» de l’Ukraine comme «pays souverain» avec la reconnaissance de deux régions séparatistes de l’Est de l’Ukraine, a estimé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
    «Le président Poutine dans son discours a d’une certaine manière déclaré la négation de l’Ukraine comme pays souverain. Nous sommes en phase de révisionnisme pour retrouver des espaces anciens en réinventant l’histoire», a affirmé M. Le Drian lors d’une conférence de presse à Berlin avec son homologue allemande.


    Le Conseil National de Sécurité se réunit ce mercredi

    Le Premier ministre, Alexander De Croo, a convoqué le Conseil National de Sécurité (CNS) ce mercredi à 14h. La réunion sera consacrée à la situation en Ukraine.
    Divers membres du gouvernement seront présents ainsi que le Chef de la Défense, Michel Hofman, l’ambassadeur de Belgique auprès de l’OTAN, le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw, es dirigeants de la Sûreté de l’Etat, du Service Général de Renseignement et de Sécurité (SGRS), du Centre national de crise, un représentant du Collège des procureurs généraux et le président du SPF Affaire étrangères.

    La Russie commence l’évacuation de son personnel diplomatique d’Ukraine

    Le porte-parole de l’ambassade russe à Kiev, Denis Golenko, a répondu par l’affirmative à l’AFP quant à savoir si l’évacuation était en cours. Le drapeau russe ne flottait plus sur le toit de la représentation russe dans la capitale ukrainienne et plusieurs personnes en sortaient avec des valises.

    Les gardes-frontières ukrainiens ont renforcé les règles de passage vers la Russie mercredi. Aucune personne n’est autorisée à se rendre à proximité des frontières avec la Russie, le Bélarus et les régions séparatistes de Lougansk et de Donetsk durant la nuit.
    Il est également interdit de filmer ou de prendre des photos aux postes-frontières.
    En outre, le nouveau règlement stipule que les navires ne sont pas autorisés à naviguer de nuit le long des côtes de la mer Noire et de la mer d’Azov.
    Plus tôt dans la journée, le Conseil de sécurité ukrainien a déclaré l’état d’urgence pour trente jours par crainte d’une invasion russe. Kiev a demandé à tous ses ressortissants se trouvant en Russie de quitter le pays immédiatement.

    La Russie a promis mercredi une riposte «forte» et «douloureuse» aux sanctions américaines annoncées par Washington après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes d’Ukraine.

    «Il ne doit pas y avoir de doute: il y aura une riposte forte aux sanctions, pas forcément symétrique, mais bien calculée et douloureuse pour la partie américaine», a assuré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré mercredi que «l’avenir de la sécurité européenne» se décidait actuellement en Ukraine, pays qui craint une invasion russe imminente.

    «Nous sommes unis dans la conviction que l’avenir de la sécurité européenne se joue en ce moment même chez nous, en Ukraine», a déclaré M. Zelensky en recevant à Kiev ses homologues polonais et lituanien.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé mercredi des «garanties de sécurité» pour son pays de l’Occident et de Moscou, au moment où l’Ukraine fait face à la menace d’une invasion russe.

    «L’Ukraine a besoin de garanties de sécurité, claires et concrètes, immédiatement», tant de l’Occident que de la Russie, a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse.

    La Belgique suit de «très près» la situation en Ukraine, après la décision de Vladimir Poutine d’y des troupes, a indiqué à Belga jeudi le ministère belge des Affaires étrangères.

    Les principales réactions à l’«opération militaire» russe en Ukraine

    — Ukraine -

    «De paisibles villes ukrainiennes sont en train d’être attaquées. C’est une guerre d’agression. L’Ukraine se défendra et gagnera. Le monde peut et doit arrêter Poutine. Il est temps d’agir maintenant», a tweeté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

    — Etats-Unis -

    Le président américain Joe Biden a dénoncé «l’attaque injustifiée» de la Russie contre l’Ukraine.

    «Le président Poutine a choisi (de lancer) une guerre préméditée qui entraînera des souffrances et pertes humaines catastrophiques», a dit M. Biden dans un communiqué. «La Russie, seule, est responsable de la mort et de la destruction que cette attaque provoquera», a-t-il insisté, assurant que «le monde exigerait des comptes de la Russie».

    — ONU -

    Le conflit déclenché par la Russie en Ukraine «doit s’arrêter maintenant», a imploré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, après une réunion en urgence du Conseil de sécurité.

    «Président Poutine, au nom de l’humanité, ramenez vos troupes en Russie!», a lancé le chef de l’ONU, visiblement éprouvé par l’annonce d’une opération militaire russe en Ukraine au beau milieu de la session du Conseil de sécurité. «C’est le moment le plus triste de mon mandat de secrétaire général des Nations unies», a-t-il ajouté.

    — Union européenne -

    «Nous condamnons fermement l’attaque injustifiée de l’Ukraine par la Russie. En ces heures sombres, nos pensées vont à l’Ukraine et à ses femmes, hommes et enfants innocents qui font face à cette attaque non-provoquée et craignent pour leurs vies», a déclaré la présidentde de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

    — France -

    «La Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations», a dénoncé l’ambassadeur de France à l’ONU, Nicolas de Rivière.

    Cette décision, «au moment même où ce Conseil est réuni, illustre le mépris dans lequel la Russie tient le droit international et les Nations unies», a-t-il ajouté.

    «Nous appelons la Russie à respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, nous appelons à la protection et au respect de tous les civils, notamment les personnes vulnérables, les femmes et les enfants, et le personnel humanitaire», a-t-il également lancé.

    — Allemagne -

    L’opération militaire russe est «une violation éclatante» du droit international, a dénoncé le chancelier allemand Olaf Scholz

    — Otan -

    Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a condamné jeudi l’«attaque téméraire et non provoquée» de la Russie contre l’Ukraine, avertissant qu’elle mettait en péril d’«innombrables» vies.

    «Je condamne fermement l’attaque téméraire et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine, qui met en danger d’innombrables vies civiles. Une fois encore, malgré nos avertissements répétés et nos efforts inlassables en faveur de la diplomatie, la Russie a choisi la voie de l’agression contre un pays souverain et indépendant», a déclaré M. Stoltenberg dans un communiqué.

    «Les Alliés de l’Otan vont se réunir pour faire face aux conséquences des actions agressives de la Russie. Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien en ce moment terrible. L’Otan fera tout ce qu’il faut pour protéger et défendre tous les alliés», a-t-il ajouté.

    Une réunion d’urgence des ambassadeurs de l’Otan va être conviée dans les prochaines heures après le lancement d’une «opération militaire» russe en Ukraine, rapporte l’agence de presse AFP.

    Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a condamné jeudi l’«attaque téméraire et non provoquée» de la Russie contre l’Ukraine, avertissant qu’elle mettait en péril d’«innombrables» vies.

    Alexander De Croo et Sophie Wilmès réagissent à l’attaque russe contre l’Ukraine

    Le SoirLa Belgique suit de « très près » la situation en Ukraine, après la décision de Vladimir Poutine d’y envoyer des troupes.
    Des bombardements intensifs ont lieu dans l’est du pays, confirme l’état-major de l’armée ukrainienne

    Les forces militaires russes ont bombardé l’est de l’Ukraine, mais la situation est «sous contrôle», a indiqué l’état-major général de l’armée ukrainienne sur Facebook, ajoutant qu’il n’y a pas eu de débarquement de troupes russes dans la ville portuaire d’Odessa.

    Notre correspondant en Ukraine, Stéphane Siohan, transmet une image inquiétante de Kiev. La capitale ukrainienne se trouve à plus de 650 kilomètres de Donetsk, dont la région concentraient jusque-là les combats.
    Les principales informations: 

    - La Russie a lancé une «opération militaire», des explosions ont été entendues à Kiev et dans plusieurs villes du pays

    - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a introduit la loi martiale jeudi matin dans son pays

    - Joe Biden, le président américain, dénonce une «attaque injustifiée» 
    - La Belgique et les principaux alliés occidentaux condamnent fermement l’attaque russe contre l’Ukraine 

    par Rédaction Le Soir édité par Le Soir 2/24/2022 7:22:41 AM
    Les forces terrestres russes entrent en Ukraine
    Selon les gardes-frontières ukrainiens, les forces terrestres russes sont entrées sur le territoire ukrainien.

    Deux villes prises par les séparatistes de l'Est

    Des séparatistes en Ukraine disent avoir pris les deux petites villes de Stanytsia Louhanska et Chtchastia, à l’Est de l’Ukraine, tandis que les autorités de Kiev confirment que les forces pro-russes ont avancé dans les territoires contrôlés par les troupes gouvernementales.

    Les garde-frontières ukrainiens annoncent un premier mort dans l’invasion russe
Alimenté par Platform for Live Reporting, Events, and Social Engagement