Près de 1.400 personnes ont été arrêtées jeudi dans plusieurs villes de Russie lors de manifestations contre la guerre en Ukraine, a rapporté l’ONG spécialisée OVD-Info.
Selon cette organisation, au moins 1.391 personnes ont été interpellées dans 51 villes, dont 719 à Moscou et 342 à Saint-Pétersbourg.
L’AFP a assisté à des dizaines d’arrestations sur la place Pouchkine, dans le centre de Moscou, où un important dispositif policier avait été déployé.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu en Russie jeudi, réunissant environ un millier de personnes à Saint-Pétersbourg et le double à Moscou, pour dénoncer l’invasion militaire de l’Ukraine ordonnée par Vladimir Poutine.
Si l’ampleur de ces manifestations reste bien inférieure à de précédents mouvements de contestation en Russie, le simple fait qu’elles aient eu lieu est notable, tant la société civile russe a été laminée par les répressions ces dernières années.
Le Pentagone va envoyer quelque 7.000 soldats supplémentaires en Allemagne, en réaction à l’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine, a annoncé jeudi un haut responsable américain à Washington.
L’objectif de ce nouveau déploiement, qui interviendra dans les prochains jours, est de «rassurer les alliés de l’Otan, dissuader une attaque russe et être prêt à soutenir les besoins dans la région», a précisé ce responsable.
Le président américain Joe Biden a assuré que couper la Russie du réseau interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, restait «une option» pour riposter à l’invasion de l’Ukraine.
Il a toutefois souligné qu’«actuellement cela n’était pas (une) position» partagée par les Européens, et assuré que les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient «autant d’impact voire plus d’impact» que cette option, réclamée par l’Ukraine elle-même.
Les dirigeants de l’UE, réunis jeudi à Bruxelles, ne devraient pas décider d’exclure la Russie du système de messagerie interbancaire Swift, mesure réclamée par Kiev mais que certains États membres préfèrent réserver pour un train de sanctions ultérieur.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé jeudi d’interdire aux banques russes d’utiliser le système Swift, un rouage essentiel de la finance mondiale en assurant notamment le transit d’ordres de paiement et de transferts de fonds entre banques.
La mesure n’est cependant «pas sur la table» lors des discussions des Vingt-Sept jeudi soir, a affirmé à l’AFP un diplomate européen, en raison du refus de plusieurs États membres dont l’Italie, la Hongrie et Chypre.
Si les chefs d’État et de gouvernement doivent s’entendre sur «de nouvelles mesures restrictives aux conséquences massives et sévères sur la Russie», selon Bruxelles, plusieurs pays s’opposent dans l’immédiat à l’exclusion des établissements russes du système Swift, préférant garder cette mesure en réserve pour un futur train de sanctions, confirme une source européenne.
L’invasion russe de l’Ukraine, lancée jeudi à l’aube, a coûté la vie à 57 Ukrainiens, selon des informations du ministre ukrainien de la Santé, Viktor Ljasko, relayées jeudi soir par l’agence de presse Interfax-Ukraine. On déplore également 169 blessés.
Selon M. Ljasko, les hôpitaux ukrainiens peuvent gérer l’afflux pour le moment.
Washington a annoncé des sanctions contre 24 personnes et organisations bélarusses, accusées d’avoir soutenu et aidé l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé jeudi le département au Trésor, peu après que Joe Biden a annoncé des sanctions visant la Russie.
Ces sanctions visent des banques, des entreprises de défense et de sécurité, des responsables de la défense au sein du gouvernement du Bélarus, et des proches du président bélarusse Alexandre Loukachenko, ciblant «le secteur de la défense et les institutions financières du Bélarus, deux domaines dans lesquels le Bélarus entretient des liens particulièrement étroits avec la Russie», souligne le Trésor dans son communiqué.
L’Otan est aussi une «alliance nucléaire», a averti jeudi le ministre français des Affaires étrangères, alors que la Russie agite la menace nucléaire en cas d’entrave à son offensive en Ukraine.
«L’Alliance atlantique est aussi une alliance nucléaire», a rappelé Jean-Yves Le Drian sur la chaîne TF1, qualifiant le président russe Vladimir Poutine de «dictateur» et promettant des sanctions occidentales qui vont «taper au coeur» la Russie.
Un avion de transport militaire s’est écrasé dans l’ouest de la Russie près de la frontière ukrainienne, a rapporté le ministère de la Défense, ajoutant que son équipage, dont il n’a pas précisé le nombre, avait été tué.
Le crash, qui s’est produit dans la région de Voronej et a été confirmé à l’AFP par un porte-parole du ministère, a été causé par un problème technique, ont indiqué les autorités locales citées par les agences de presse russes. Il s’est produit au moment où l’armée russe mène une grande opération dans l’Ukraine voisine.
Les Etats-Unis ont expulsé le numéro deux de l’ambassade russe à Washington, a indiqué un haut responsable du département d’Etat jeudi, en riposte à l’expulsion annoncée le 17 février d’un diplomate américain en Russie.
Sergeï Trepelkov a été informé mercredi qu’il devait quitter les Etats-Unis, a fait savoir ce haut responsable, au moment où les tensions entre les deux pays sont à leur comble, envenimées par l’invasion russe de l’Ukraine.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a considéré jeudi que l’expansion de l’Otan était une «menace grave», lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, qui a lancé à l’aube une offensive militaire contre son voisin ukrainien.
«L’expansion de l’Otan est une menace grave pour la stabilité et la sécurité de pays indépendants dans différentes régions», a déclaré M. Raïssi, cité par un communiqué de la présidence iranienne.
Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a estimé que «la crise ukrainienne trouvait ses racines dans les provocations de l’Otan».
Les troupes russes sont entrées dans la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, et ont pris le canal de Crimée du Nord, rétablissant l’approvisionnement en eau de la Crimée, a indiqué jeudi un porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konasjenkov.
L’Ukraine avait bloqué l’approvisionnement en eau depuis ce canal de la Crimée après l’annexion de la péninsule par la Russie en 2014.
Selon le porte-parole de la Défense, cité par l’agence de presse russe Interfax, les combattants des républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk ont pénétré dans les territoires ukrainiens sur une distance de six à huit kilomètres.
La République tchèque, la Lettonie et la Lituanie ont annoncé jeudi qu’elles cessaient de délivrer des visas aux citoyens russes, dans le contexte de l’attaque russe en Ukraine.
«Nous suspendons le traitement des demandes de visas de la part de ressortissants russes dans toutes nos représentations diplomatiques à l’exception de cas humanitaires», a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala au cours d’une conférence de presse. Il a par ailleurs annoncé la fermeture des consulats tchèques à Saint-Pétersbourg et à Iekaterinbourg.
Dans le même temps, Prague retire son agrément au fonctionnement des consulats russes dans deux villes tchèques, Karlovy Vary et Brno.
Le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics a, quant à lui, annoncé sur Twitter le rappel «pour consultation de l’ambassadeur de Lettonie en Russie» et sa décision «de ne plus délivrer de visas lettons aux citoyens de la Fédération de Russie, sauf dans les cas d’urgence humanitaire».
A Vilnius, le ministère lituanien des Affaires étrangères a déclaré que «par solidarité avec l’Ukraine et avec son peuple subissant l’agression militaire russe», il «suspend la délivrance de visas pour les citoyens russes».
Plus tôt dans la journée, l’autorité lettone de l’audiovisuel a annoncé une interdiction de diffusion de trois à cinq ans pour trois chaînes de télévision russes, représentant selon elle une «menace pour la sécurité nationale».
En Pologne aussi, le secrétaire d’Etat et délégué du gouvernement pour la cybersécurité Janusz Cieszynski, a annoncé que le Conseil national de la radio-télévision a décidé d’enlever les canaux russes, dont Russia Today, du registre des diffuseurs autorisés.
L’un des principaux câblo-opérateurs en Pologne, Orange, a de son côté annoncé la coupure de tous les canaux russes, selon son porte-parole cité par l’agence PAP.
A Prague, le président de la République tchèque Milos Zeman a qualifié jeudi l’invasion russe de l’Ukraine d’«acte d’agression non-provoqué», estimant que «le fou doit être isolé».
«Il y a quelques jours, j’ai dit que les Russes n’étaient pas fous et qu’ils n’attaqueraient pas l’Ukraine. J’avoue que j’avais tort (...). Le fou doit être isolé. Et il s’agit de ne pas s’en défendre uniquement par des mots, mais par des mesures concrètes», a lâché M. Zeman dans un discours télévisé.
La République tchèque figure avec les Etats-Unis sur une «liste de pays inamicaux» dressée par les autorités russes.
Environ 100.000 personnes ont fui leur foyer en Ukraine, et plusieurs milliers d’autres ont quitté le pays, cible depuis jeudi matin d’une offensive militaire russe, a affirmé l’ONU jeudi.
«Nous pensons qu’environ 100.000 personnes ont dû déjà avoir quitté leur domicile et pourraient être déplacées à l’intérieur du pays, et que plusieurs milliers de personnes ont franchi les frontières internationales», a déclaré à l’AFP une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Shabia Mantoo.
Les Vingt-Sept ont approuvé jeudi un nouveau train de sanctions contre la Russie, en réponse à son invasion de l’Ukraine, ciblant les secteurs de la finance, de l’énergie et des transports, qui auront des «conséquences massives et sérieuses», selon leur déclaration.
Approuvées au début de leur sommet à Bruxelles, «en coordination étroite avec les partenaires et alliés» de l’UE, ces mesures couvriront également les biens à usage double (à la fois civil et militaire) et la délivrance de visas, tandis que le Belarus, accusé d’être impliqué dans les opérations russes, sera frappé de sanctions supplémentaires, selon la déclaration.
La Russie, qui a lancé jeudi une invasion de l’Ukraine, a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl, site du pire accident nucléaire de l’histoire en 1986, a annoncé la présidence ukrainienne. Dans un communiqué, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dit suivre «la situation avec grande inquiétude».
L’instance onusienne a appelé «à un maximum de retenue pour éviter toute action qui mettrait les sites nucléaires du pays en danger».
Dans le cas de Tchernobyl, l’instance onusienne n’a pas été informée par son homologue ukrainienne de «destructions». «Il est d’une importance vitale que les opérations dans cette zone ne soient pas affectées ou perturbées d’aucune manière», a insisté son directeur général Rafael Grossi.
«Après des combats acharnés, nous avons perdu le contrôle du site de Tchernobyl», avait déclaré Mikhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence. Kiev avait fait état plus tôt d’affrontements près du dépôt des déchets nucléaires du site.
Après la perte du contrôle de cette zone hautement contaminée, «l’état des installations» de la centrale, de la chape étanche isolant son réacteur accidenté et d’un dépôt pour le combustible nucléaire «est inconnu» et «il est impossible de dire si la centrale est en sécurité», avait ajouté le responsable.
«C’est une des menaces les plus graves pour l’Europe», avait-il ajouté en estimant que les Russes pourraient organiser des «provocations» sur ce site afin d’en rejeter la responsabilité sur l’Ukraine.
Le Parlement flamand a approuvé jeudi soir une résolution condamnant «fermement» l’invasion russe en Ukraine. Le PTB l’a lui aussi condamnée, mais il s’est abstenu de voter la résolution qu’il juge trop partisane.
L’extrême gauche aurait voulu voir inscrit dans le texte que les États-Unis et l’Otan ont mené une politique d’escalade militaire qui a, selon elle, contribué au conflit. Comme à la Chambre plus tôt dans la journée, cette interprétation a suscité de fortes critiques des autres partis.
Echange téléphonique entre Poutine et Macron
Le président français Emmanuel Macron a appelé le président russe Vladimir Poutine pour «exiger l’arrêt immédiat» de l’offensive menée par l’armée russe en Ukraine, a indiqué la présidence française.
«Après avoir parlé au président ukrainien, et en concertation avec lui, le président a appelé Vladimir Poutine pour exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires russes, en rappelant que la Russie s’exposait à des sanctions massives», a indiqué l’Elysée alors qu’Emmanuel Macron participait à un sommet européen exceptionnel à Bruxelles.
Les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ne sont plus autorisés à quitter le pays en raison de l’état d’urgence. Il ne leur sera pas permis de traverser les frontières du pays, a annoncé le chef de la douane de la ville de Lviv, Danil Menshikov, dans un message posté sur le réseau social Facebook.
Il a demandé à la population de ne pas céder à la panique et de ne pas tenter de traverser les frontières.
Le réseau social Facebook a assuré jeudi que les Ukrainiens craignant pour leur sécurité pouvaient facilement bloquer l’accès à leur compte pour se protéger.
Comme le groupe l’avait déjà proposé au moment de la prise du pouvoir des Talibans en Afghanistan, les utilisateurs de la plateforme peuvent empêcher les internautes qu’ils ne connaissent pas de télécharger et de partager leur photo de profil ou d’accéder à leurs messages.
Le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi la mobilisation militaire générale pour contrer l’invasion russe du pays, lancée le matin même, selon un décret publié sur le site de la présidence ukrainienne.
Selon le texte, la mesure concernera ceux soumis «à la conscription militaire et les réservistes» et s’appliquera sous 90 jours dans toutes les régions ukrainiennes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi la mort d’au moins 137 de ses concitoyens depuis le début de l’invasion russe jeudi matin.
«137 héros, nos citoyens» ont perdu la vie, a-t-il indiqué dans une adresse vidéo mise en ligne sur le site de la présidence, ajoutant que 316 autres Ukrainiens avaient été blessés lors des combats.
Le chef de la diplomatie ukrainienne a dénoncé vendredi des tirs de missiles russes qui ont touché Kiev à l’aube, faisant au moins trois blessés, au lendemain du début de l’invasion russe du pays.
«Des tirs horribles de missiles russes sur Kiev. La dernière fois que notre capitale a connu quelque chose de semblable, c’était en 1941 quand elle a été attaquée par l’Allemagne nazie. L’Ukraine a vaincu ce démon et vaincra aussi celui-ci», a affirmé Dmytro Kouleba dans un message sur son compte Twitter.
Le président russe Vladimir Poutine «est en train d’essayer de faire main basse sur un pays européen pacifique et de redessiner la carte de l’Europe par la force. Il doit et il va échouer», a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans la nuit de jeudi à vendredi, au terme d’un sommet européen extraordinaire à Bruxelles consacré à l’invasion de l’Ukraine.
Quelques heures plus tôt, les chefs d’État et de gouvernement avaient donné leur accord de principe au déclenchement d’un nouveau paquet de sanctions destinées à frapper «massivement et sévèrement» la Russie.
Ces sanctions, dont le détail n’a pas été divulgué et qui feront l’objet d’une décision formelle vendredi par les ministres des Affaires étrangères de l’UE, couvrent le secteur financier, les secteurs de l’énergie et des transports, les biens à double usage (matériel civil pouvant servir à des fins militaires) ainsi que le contrôle et le financement des exportations, ou encore les interdictions de visas et le gel des avoirs des élites russes.
Emmanuel Macron a jugé vendredi utile de «laisser ouvert le chemin» du dialogue avec Moscou pour obtenir un arrêt de son offensive en Ukraine, tout en dénonçant «la duplicité» de son homologue russe Vladimir Poutine.
A l’issue d’un sommet de l’UE à Bruxelles, le président français a indiqué avoir eu jeudi «un «échange franc, direct, rapide» avec Vladimir Poutine, pour réclamer «l’arrêt des combats dans les meilleurs délais» et «lui demander de discuter» avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky «dont c’était la demande».
«Je pense que c’est de ma responsabilité (...) tout en condamnant, tout en sanctionnant, tout en continuant à agir, de laisser ce chemin ouvert pour que le jour où les conditions pourront être remplies, nous puissions obtenir une cessation des hostilités», a-t-il fait valoir.
Pour autant, le président français, qui avait multiplié les initiatives diplomatiques ces dernières semaines, a déploré la «duplicité» du Kremlin.
Peu de temps avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, «nous discutions encore des détails de mise en oeuvre des accords de Minsk. Donc, oui, il y a eu duplicité, il y a eu un choix délibéré, conscient, du président Poutine de lancer la guerre quand nous pouvions encore négocier la paix», a-t-il estimé.
«Nous devons tirer toutes les conclusions du choix du président Poutine de vouloir faire bégayer l’histoire européenne et nous ramener à des logiques d’empire et de confrontation, de bafouer tous les principes qui président au droit international», a poursuivi Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron a annoncé vendredi à Bruxelles que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l’Otan et renforcer ses effectifs en Estonie.
«La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l’Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie», a déclaré le président français à l’issue d’un sommet exceptionnel de l’UE à Bruxelles et à la veille d’un sommet de l’Otan consacré à la crise en Ukraine.
En Estonie, la France participe, avec quelque 300 soldats mobilisés depuis un an, à la mission permanente de «présence renforcée avancée» (Enhanced Forward Presence, EFP), qui a été déployée après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
«La Russie devra nous parler tôt ou tard. Parler de la manière dont on pourra mettre fin aux combats et arrêter l’invasion. Plus tôt cette conversation commence, et plus réduites seront les pertes pour la Russie elle-même», a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo.
«La Banque de Russie et le gouvernement russe vont apporter toute l’assistance nécessaire aux banques sanctionnées par les États occidentaux», notamment aux deux plus grandes banques du pays, VTB et Sberbank, a indiqué l’institution financière dans un communiqué.
La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a dénoncé l’attaque «barbare» et «injustifiée» du président russe Vladimir Poutine contre l’Ukraine, après les tirs de missiles sur la capitale Kiev à l’aube.
Dans un tweet, la ministre des Affaires étrangères a exprimé sa «solidarité» avec son homologue Dmytro Kouleba et le peuple ukrainien. «L’attaque de Poutine contre l’Ukraine est barbare, injustifiée et témoigne d’un mépris cruel pour la vie humaine», a-t-elle tweeté. «Nous continuerons à demander des comptes à Poutine et resterons inébranlables dans notre soutien», a-t-elle ajouté, au lendemain de l’annonce par Londres de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
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